Hamburgers de poule, par Philippe Chevrier

1er avril 2023

Pour 4 burgers

 

4 burgers de poule*

4 pains à burger

4 tranches de Gruyère à croque-monsieur (fines et carrées)

8 tranches de lard sec du Valais

1 oignon

1 tomate

4 feuilles de salade croquante

1 jaune d’œuf

1 dl d’huile de tournesol

1 petite cuillère de moutarde

1 orange bio

1 bouquet d’estragon

3 cornichons (suisses)

Sel

Huile d’olive

 

*en vente directe chez certains producteurs de poules pondeuses : https://www.gallosuisse.ch/fr/poules/viande-de-poules-pondeuses

A défaut, opter pour un burger de poulet.

 

Préparer la mayonnaise : mélanger le jaune d’œuf avec une pincée de sel et la moutarde ; ajouter l’huile en filet, progressivement et régulièrement, en ne cessant pas de fouetter. Lorsque la mayonnaise est prête, la détendre avec un filet de jus d’orange et la parfumer avec le quart du zeste râpé. Ciseler 1 cs d’estragon ; ajouter. Tailler les cornichons en mini dés ; ajouter. Réserver la mayonnaise au frais.

Rissoler les tranches de lard dans une poêle anti adhésive jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes, puis les déposer sur du papier absorbant.

Tailler la tomate en tranches.

Eplucher l’oignon et le tailler en fines rondelles à l’aide d’une râpe mandoline.

Chauffer vivement 2 cs d’huile d’olive dans une poêle anti adhésive. Colorer les burgers d’un côté, puis de l’autre ; lorsqu’ils sont bien dorés, baisser le feu et poursuivre la cuisson 5 à 6 minutes (comme le poulet, la viande de poule doit être bien cuite). En fin de cuisson, déposer les tranches de fromage sur les burgers, puis glisser sous le gril du four pour les faire fondre (veiller à utiliser une poêle supportant le four).

Trancher le pain dans le sens de l’épaisseur, puis le toaster légèrement. L’enduire de mayonnaise, ajouter le burger, puis la feuille de salade, les tranches de tomate et les rouelles d’oignon ; ajouter encore de la sauce, les tranches de lard, puis recouvrir avec le chapeau du pain. Déguster sans attendre en compagnie de frites.

   

Chakchouka aux champignons

Pour 4 personnes

 

150 g de champignons de Paris

150 g de shittakes

150 g de pleurotes

4 échalotes

4 œufs

1 boîtes de tomates concassées

1 oignon

4 gousses d’ail

1 bouquet de persil plat

1 pincée de cannelle en poudre

1 pincée de cumin en poudre

1 pincée de paprika ou de piment d’Espelette

Sel

Huile d’olive

 

Nettoyer les champignons si nécessaire. Emincer les échalotes. Effeuiller et hacher l’équivalent de 2 cs de persil.

Chauffer 2 cs d’huile d’olive dans une grande poêle anti adhésive, y verser les shiitakes et les pleurotes, faire suer 3 minutes, puis ajouter les champignons de Paris et les échalotes. Cuire 5 minutes, le temps que les champignons rendent leur eau. Saler en fin de cuisson.

Eplucher et hacher l’oignon ; éplucher et hacher l’ail. Faire suer 3 minutes dans 2 cs d’huile d’olive, puis ajouter les tomates. Saler, parfumer avec les épices, et laisser compoter 5 minutes. Ajouter les champignons, cuire 2 minutes, puis casser délicatement les œufs dessus. Couvrir avec un papier d’alu et glisser dans le four préchauffé à 180° pendant 4 à 5 minutes, le temps que les œufs au plat prennent. Ajouter le persil haché en fin de cuisson.

Poser la poêle sur la table, se munir d’une belle tranche de pain et puiser directement dedans, à la bonne franquette.

Le conseil du chef : en automne, réaliser cette chakchouka avec des champignons sauvages (bolets, chanterelles, cornes d’abondance par exemple), c’est encore meilleur !

 

C’est quoi la chakchouka ?

Des tomates, des oignons et des poivrons : la chakchouka est une compotée de légumes d’été complétée par des œufs. On la mange en Tunisie, au Maroc, en Algérie, mais aussi en Israël et au Proche-Orient, où les Juifs l’ont ramenée dans leurs bagages il y a plusieurs siècles. Dans son berceau d’origine, la chakchouka connaît déjà des variantes. On y ajoute des courgettes, des pommes de terre, des fèves, des olives, des merguez. Mais depuis quelques années, la chakchouka connaît un succès planétaire, et on la met à toutes les sauces. On la garnit de feta, d’aubergine, de pois chiches, de chorizo, ou d’avocat. Et on n’hésite pas à la colorer en vert en troquant les tomates et les poivrons par des asperges et des épinards. A chaque saison sa chakchouka !

  

Les oeufs et la viande de poule de la ferme La pensée sauvage : https://www.lapenseesauvage.ch/pages/poules/