Biscuit coulant au chocolat, par Philippe Chevrier

27 mars 2021

Pour 8 personnes

 

8 cercles en métal (7-8 cm de diamètre, 5 cm de haut)

125 g de chocolat noir (64, 70 ou 80%)

4 gros œufs de 73 g (ou 5 œufs normaux)

200 g de sucre

135 g de beurre + 1 noix

67 g de farine

 

Casser le chocolat en morceaux ; le mettre dans un saladier et le fondre au bain-marie ; ajouter le beurre taillé en cubes, fondre avec le chocolat. Réserver.

Battre les œufs, ajouter le sucre et continuer de fouetter le mélange au bain-marie durant 4 à 5 minutes, afin de bien dissoudre le sucre dans les œufs. Le mélange doit être juste tiède.

Ajouter la farine sur le mélange beurre-chocolat, mélanger, puis verser les œufs dessus. Bien mélanger, puis mettre la masse au frigo durant au moins 2 heures afin qu’elle se raffermisse. Encore mieux : préparer le mélange la veille.

Fondre la noix de beurre et beurrer les moules à l’aide d’un pinceau. Y faire adhérer des rubans de papier sulfurisé (ils doivent légèrement dépasser du moule).

Disposer les moules sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.  Y répartir la masse au chocolat (en les remplissant aux ¾), puis glisser dans le four préchauffé à 210° (chaleur tournante). Cuire 7 à 8 minutes, puis démouler rapidement pour éviter que le biscuit continue de cuire.

Déguster sans attendre en compagnie d’une boule de glace à la vanille.

 

Un dessert iconique

Devenu iconique, le coulant au chocolat est un dessert créé en 1981 par le chef Michel Bras, établi à Laguiole, en Aubrac. C’est le dessert qui a connu le plus d’imitations dans le monde. Mais Michel Bras raconte que personne d’autre ne pourra revivre l’émotion qu’il a vécue le jour où, après plusieurs mois d’essais, il a réussi à le mettre au point. A l’origine de cette recette, une autre émotion vécue par le chef au retour d’une balade en ski de fond un glacial dimanche d’hiver. La famille s’était alors réconfortée en buvant du chocolat chaud. C’est cette émotion que Michel Bras a voulu recréer à travers son coulant au chocolat. La recette d’origine est toutefois assez technique. Car pour obtenir deux textures, Michel Bras a imaginé deux appareils différents : un bouchon glacé qui vient s’insérer dans un autre appareil, le biscuit. La version de Philippe Chevrier est beaucoup plus simple puisqu’elle ne nécessite qu’un seul appareil, facile à réaliser. Il faut toutefois faire très attention à la cuisson, très précise. Une fois qu’on la maîtrise, le résultat est tout simplement bluffant.

 

Le chocolat Sadé : https://www.sadechoc.com/