Gyozas, les ravioli japonais, par Emiko Okamoto

1er mai 2021

Entrée pour 4, plat principal pour 2

 

200 g de farine

200 g de hachis de porc

100 g de chou chinois

1 morceau de gingembre

50 g de carotte

1 bouquet de ciboulette

Poivre noir du moulin

Sauce soja

Huile de sésame

Huile de tournesol

 

Préparer la pâte : mettre la farine dans un récipient, arroser avec 140 ml d’eau bouillante, mélanger avec des baguettes (ou une fourchette), puis travailler brièvement à la main pour former une boule.

Couvrir avec un chiffon humide durant 30 minutes.

Préparer la farce : émincer finement les feuilles de chou chinois (réserver la base des côtes pour un autre usage).

Eplucher le gingembre, tailler en fines lamelles, puis en allumettes, puis en mini cubes. En prélever 1 grosse cs (même 2 cs selon goût).

Eplucher la carotte, tailler en mini cubes.

Mélanger le hachis de porc avec le chou, la carotte et le gingembre.

Assaisonner avec 1 cs de sauce soja, 1 cs d’huile de sésame et quelques tours de moulin à poivre. Bien mélanger.

Pétrir la pâte 3 à 4 minutes, puis la détailler en 4 pâtons.

Détailler chaque pâton en boudin, puis y tailler 9 petits morceaux, comme des gnocchi. Les écraser avec le pouce, puis y passer le rouleau à pâtisserie, de manière à former des cercles. Procéder boudin par boudin, afin de ne pas sécher la pâte.

Déposer une noix de farce au centre des cercles, plier en demi-lune, bien coller les bords tout en chassant l’air autour la farce.

Chauffer 2 cs d’huile de tournesol dans une poêle anti adhésive. Y rôtir les gyoza par portions, des deux côtés (3-4 minutes par côté, à feu moyen) ; une fois dorés, verser un filet d’eau, couvrir et étuver 3 minutes.

Pour déguster les gyoza, les tremper dans de la sauce soja additionnée de ciboulette ciselée (ou, en hiver, de radis japonais – le daïkon –  râpé).

 

Un plat ultra populaire au Japon

Au Japon, on mange des gyoza comme les Italiens mangent des ravioli. Mais au lieu de les pocher, on les grille à la poêle. De plus, la pâte des gyoza ne contient pas d’œuf. On les confectionne en famille le week-end, mais on les trouve aussi dans le commerce, fraîchement préparés. On peut aussi les manger avec du riz, du tofu grillé et de la salade. Le thé vert genmaicha, additionné de riz soufflé, qui lui donne un petit goût de pop corn est parfait pour accompagner les gyoza. Dérivés des jaozi chinois, les gyoza sont préparés avec du porc, de chou chinois et du gingembre. Mais on peut aussi les faire avec du bœuf, ou mélanger le bœuf et le porc. On peut aussi remplacer le chou chinois par du cœur de chou frisé (feuilles tendres), de l’oignon de printemps, ou du jeune poireau. Par contre, pas de gyoza sans gingembre, cela fait partie de son ADN !

 

Le portrait de la cheffe

Emiko Okamoto détient le diplôme de Japanese Tea Advisor et a été nommée ambassadrice officielle du thé en Suisse par les autorités de son pays. Mais avant tout, elle est passionnée de thé. Cette Japonaise établie à Genève depuis plus de vingt ans est une sorte de sommelière du thé japonais. Sous l’enseigne d’«Aux Mille Pins», elle sélectionne ses thés directement auprès de petits producteurs japonais. A travers ses ateliers et les divers événements qu’elle organise, elle initie nos papilles occidentales aux saveurs a priori déroutantes du thé vert. Elle propose également ses précieuses sélections en ligne. Matcha, sencha, genmaicha, gyokuro : bienvenue dans l’univers du thé japonais !

www.millepins.ch

 

Pour goûter le bon tempeh : http://tempeh.ch/