Mont d'or en tartiflette

10 février 2024

Pour 4 à 6 personnes

 

1 Mont d’Or AOP (env. 700 g)

1 kg de pommes de terre fermes (par ex. amandine ou charlotte)

3 oignons

1 morceau de lard fumé (120 g)

1.5 dl de crème

½ dl de vin blanc

Sel

Poivre noir du moulin

Huile d’olive

 

Retirer la couenne du lard et le tailler en lardons.

Couper les oignons en deux, les éplucher, puis les hacher.

Chauffer 3 cs d’huile d’olive dans une grande poêle anti adhésive, faire suer les oignons à feu doux 5 minutes, puis ajouter les lardons et cuire 2 à 3 minutes.

Verser le vin blanc, le laisser évaporer, puis ajouter la crème. Réchauffer 2 minutes (sans cuire la crème), assaisonner en sel et en poivre, réserver.

Cuire les pommes de terre à la vapeur. Les éplucher et les tailler en rondelles assez épaisses (1/2 cm). Les disposer dans un plat à gratin.

Recouvrir avec le mélange oignons lardons. 

Couper le fromage en deux, puis en deux dans le sens de l’épaisseur.

Le disposer, croûte vers le haut, sur les pommes de terre.

Glisser dans le four préchauffé à 180° et cuire une demi-heure ; la tartiflette doit bien être dorée.

Servir sans attendre.

 

La véritable tartiflette : au reblochon !

Des pommes de terre, des oignons, du lard, le tout coiffé de reblochon et passé au four pour griller la croûte du fromage : la tartiflette est devenue l’emblème culinaire des stations de sports d’hiver de la Savoie. Elle fleure bon le terroir et la tradition. Mais elle est surtout un formidable coup marketing des producteurs de reblochon pour relancer les ventes de leur fromage dans les années 1980. Ils ont eu la bonne idée de réinterpréter un plat montagnard traditionnel, la péla, une poêlée de patates et lardons cuits dans une poêle à manche long appelée… péla (pelle en patois).

 

De nombreuses variantes

Depuis son invention et son immense succès, la tartiflette a donné lieu à autant de variantes que de fromages. A tel point qu’un Label rouge a été créé en 2014 pour défendre l’authentique tarfiflette, celle au reblochon AOP, qui doit constituer au moins 20% du plat. Pas loin de la Savoie, le Jura a créé sa morbiflette (avec du morbier), tandis que dans le Massif central, on trouve la tartifourme (à la fourme de Montbrison). Dans le Nord, on déguste la ch’tiflette, avec du maroilles, et en Alsace la munstiflette, avec du munster. Odorant !